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Le livre de l'aviation pour les enfants, Ernest Nister éditeur. Source : Université de Floride. Traduction en cc-by-sa 20160112 (als@calestampar.org).
Dans le temps, personne n'avait entendu parler d'hommes volants, comme des oiseaux. Moi, je n'aurais vraiment pas aimé Les moyens de transport d'antan : On roulait en diligence, on allait à cheval, Mais ça prenait naturellement beaucoup de temps ; Je parie que les vieilles dames ont été terrifiées par les premiers trains et navires à vapeur. Comment nos ancêtres auraient-ils réagi En voyant un navire voler dans les airs ? Et pourtant, actuellement, je suis certain que nous vivons tous dans l'espoir de voler un jour. Peut-être que nous choisirons un avion, peut-être utiliserons-nous un planeur ; De toute manière, nous aurons bien le temps de choisir quand nous serons grands, un de ces jours !
AU-DESSUS DES MERS. J'aimerais voler au-dessus des mers, Si un adulte était à mes côtés ; Seul, je crains de me perdre Parce que je n'ai pas encore appris à piloter. Je m'envolerais pour Paris ou l'Espagne, Pour le Japon lointain, aller-retour ; Ce doit être formidable de voler Exactement comme un oiseau, haut dans le ciel !
Les oiseaux se poseraient la question : "Oh ! Qu'est-ce que c'est ? Qui va là ? Est-ce le petit personnage qui nous nourrit de miettes en hiver ? Impossible !" Et pourtant je dois répondre : "Et si, c'est moi, Je n'ai pas d'ailes et pourtant je vole Bien plus vite que vous, mes petits oiseaux, Et maintenant je décolle, alors adieu !"
TOUT LÀ-HAUT EN BALLON. De nos jours, les vols sont si fréquents qu'on dit Que les ballons sont maintenant démodés. Mais, quand j'en vois un flotter dans le ciel J'adore l'observer, tout là-haut. Je pense que je n'aimerais vraiment pas Être l'homme-parachute parce qu'en fait Il embarque le premier, puis il doit monter très haut Et puis sauter et se laisser tomber, tout seul.
Je préfèrerais rester à l'intérieur de la nacelle, Et quand on voudra monter plus vite Jeter le ballast (les sacs de sable) par-dessus bord jusqu'à terre. Et puis, tirer simplement une corde quand on Déciderait de se retrouver à terre une fois de plus, C'est très facile, enfin à condition D'avoir trouvé le mode d'emploi.
LA GUERRE DANS LES AIRS. Naguère, quand les soldats partaient en guerre Je suis certain qu'ils ne leur serait jamais venu à l'esprit De surveiller les airs et le ciel À la recherche d'ennemis venus d'en haut. Mais de nos jours, l'ennemi est omniprésent : Sur mer, dans les airs ainsi qu'à terre ; Plus aucune sécurité, où que ce soit ; vraiment, Nos soldats auraient besoin de deux paires d'yeux . Si une bombe devait tomber du ciel, Ça ne me plairait pas du tout ! Je crois quand même que c'est particulièrement injuste De tirer depuis le ciel sur de pauvres soldats.
VOL AU-DESSUS DU PORT. Ils ont survolé le port et ses eaux bleues Cet avion et son pilote intrépide ; Loin, loin au-dessus de la grand dame et son phare Que les navires aperçoivent de si loin la nuit. J'imagine que les oiseaux posés sur son aile Se disent : "Quel drôle d'objet ! Il faut être fou pour s'asseoir là-dedans ; Pourquoi ne pas se laisser pousser des ailes comme nous ?" Être un oiseau – Ce doit être fantastique de Planer sans peine par-dessus mer et terre ! Mais nous autres pauvres humains sommes destinés À construire un avion si nous voulons décoller de notre terre natale.
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Ce diaporama a été produit à l'aide du logiciel Raconte-Moi d'AbulÉdu et utilise le travail de Atul Varma (sous licence cc-by) pour la partie web.
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